De manière assez surprenante, les États-Unis ont annoncé qu’ils continueraient à « dialoguer avec tous les pays afin de faire avancer le processus politique en Syrie », selon le porte-parole adjoint du département d’État américain, Robert Palladino.
« Nous allons rester en contact avec les Nations unies et d’autres parties et continuer d’encourager tous les efforts possibles pour faire avancer la voie politique préconisée dans la résolution 2254 du Conseil de sécurité des Nations unies", a déclaré Palladino mardi soir.
Plus tôt dans la journée, lors de leurs entretiens à Genève, les ministres des Affaires étrangères iranien, russe et turc ont décidé de faire un effort pour aider à convoquer la première session du comité constitutionnel syrien au début de 2019, selon leur déclaration commune.
Robert Palladino a déclaré que la création d’un comité constitutionnel crédible et équilibré constituait une étape importante vers une désescalade durable et une solution politique au conflit en Syrie.
« Les États-Unis soutiennent les efforts de l’envoyé spécial des Nations unies, Staffan De Mistura visant à faciliter les pourparlers politiques. », a ajouté Palladino,
Un comité constitutionnel syrien se réunira à Genève d'ici à la fin de 2018. Le comité sera composé de trois groupes représentant le gouvernement syrien, l’opposition et des femmes, des experts et des dirigeants de différentes tribus vivant en Syrie.
La 11e session des négociations d’Astana sur un règlement pacifique en Syrie a eu lieu les 28 et 29 novembre au Kazakhstan avec la participation des représentants d’Iran, de la Russie et de la Turquie ; ce que cette dernière ne devrait pas oublier d’aussitôt eu égard au fait que la déclaration finale de la séance a mis l’accent sur la préservation de la souveraineté, de l’indépendance et de l’intégrité territoriale de la Syrie.
Les ministres iranien, russe et turc des Affaires étrangères se sont mis d’accord, ce mardi 18 décembre à Genève, sur la tenue d’une première réunion de la commission constitutionnelle syrienne, début 2019 à Genève.
L’Iranien Mohammad Javad Zarif, le Russe Sergueï Lavrov et le Turc Mevlüt Çavusoglu ainsi que l’émissaire spécial de l’ONU pour la Syrie Staffan de Mistura ont publié hier un communiqué qui évoque les cinq points résultant des négociations trilatérales de Genève.
